Publié le : 05 septembre 2020
En 2019, nous avons accueilli ou sommes allés à la rencontre de 374 enfants. (Nombre constant par rapport à 2018). Parmi les familles :
69 % proviennent du cadre de la prévention (accord amiable ou juge aux affaires familiales),
30 % proviennent du cadre de la protection de l’enfance,
1 % de pères ont pu bénéficier de droits de visite en milieu carcéral.
Soit 2420 rencontres parent(s)/enfant(s) prévues.
Les droits de visite concernent toutes les tranches d’âge. Une adaptation avec un accueil plus spécifique à certains très jeunes enfants ou certains adolescents s’avère parfois nécessaire.
Au 31 décembre 2019, seule une famille était sur notre liste d’attente (nous en avions 5 à la fin de l’année précédente).
Au niveau national, 59% des espaces de rencontre déclarent avoir mis en place une liste d’attente au 31 décembre 2018, ce qui représente 475 familles.
Les listes d’attente sont mises en place du fait des conditions matérielles (capacité d’accueil atteinte, jours d’ouvertures non extensibles) ou des difficultés financières empêchant de remplir ou d’étendre les accueils. Pour notre part, il s’agit essentiellement de manque de réponse à nos offres d’embauches sur des temps partiels.
Nous avons poursuivi les réflexions avec les autres espaces-rencontres du Grand Est notamment sur l’accueil des jeunes enfants en espace de rencontre, des personnes étrangères. Nous avons re-questionné nos limites et l’impact de nos interventions sur les enfants.
Membre actif de la FFER (Fédération Française des Espaces de Rencontre), nous maintenons une veille documentaire et juridique : une pensée toujours en mouvement est indispensable si l’on veut aider les familles car, pour elles, nous nous devons de toujours innover dans l’accueil et notre pratique.
Nous avons pu nous féliciter de notre implication au niveau national notamment :